
Un lien arrive dans ma boîte, accompagné de quelques phrases énigmatiques : « Ecoute-moi ça. On dirait BRMC darkfisté par un synthé Casio ! » L’auteur se reconnaîtra. J’en profite pour saluer son imagination : on pouvait difficilement mieux décrire la musique un peu « à l’ouest » de ce premier album éponyme du duo londonien Higamos Hogamos.
Ne te fie pas aux apparences. Oui, la plage d’ouverture commence sur une note pysché-pop 70s mille fois entendue mais la barque ne tarde pas à dériver, emportée par des flots de claviers très Kraftwerk, auxquels viennent s’ajouter quelques riffs de guitare sauvageons.
Au fil des morceaux, le côté Jesus & Mary Chain au Pays des Merveilles synthétiques s’efface pour laisser la place à un glam-rock forcément très sexuel. Les références à Bowie période Scary Monsters se font grosses comme un camion rempli de champignons hallucinogènes (The Creeper). Plus on avance, plus les claviers s’imposent également, surtout pour terminer des morceaux à rallonges dans une ambiance très « lécheurs de timbres », qu’on situerait volontiers quelque part entre Pink Floyd et Daft Punk.
Un album fantastique, un voyage intérieur qui sent la drogue à plein nez, à déconseiller fortement sur l’autoroute quand on conduit seul.
Le lien :
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