dimanche 11 février 2007

Du neuf

Plein de nouveautés cette semaine sur ce blog.

1. Mise à jour de la liste "En écoute pour le moment".

Les nouveaux venus sont Of Montreal, Do Make Say Think, Bloc Party, Amy Winehouse et The Cooper Temple Clause. Ces 5 albums sont tout récents. Les chroniques suivront sous peu.

A l'avenir, j'essaierai de mettre à jour cette liste plus régulièrement.

2. Nouveau logo

Un nouveau logo viendra bientôt remplacer l'ancien. En primeur :












3. Système de notation des albums chroniqués

Toujours dans la continuité du futur nouveau logo de ce blog, une note sera désormais attribuée à chaque disque présenté ici.


Bien mais pas top. A écouter sur MySpace pour ne pas mourir idiot.



Bon album. Vaut la peine de creuser sur Soulseek. En festival, il vaut mieux éviter de faire chauffer le cassoulet pendant leur passage.


Très bon disque. A acheter sur Amazon ou Caïman Amérique. A suivre aussi pour leur prochain passage chez nous.

Excellente prise. A commander d'urgence sur le site officiel. Pour en profiter pleinement, l'achat d'un nouveau casque est recommandé. Ne pas oublier de réserver son ticket pour la tournée imminente.

LE disque à ne rater sous aucun prétexte. Non seulement il faut le commander sur le site, mais il faut aussi emporter au passage les singles et EP. Une petite recherche sur ebay s'impose pour aller dénicher lers versions vinyles des albums précédents. Prévoir de faire la vidange de la 205, parce qu'on va les suivre partout cet été.
4. Futur changement d'url
J'ai bien compris que l'url de ce blog était plus longue que le Danube. J'ai donc pris les choses en main. Très bientôt, New Kicks On The Blog sera accessible à partir de l'url www.newkicks.be. Plus simple, non ? Dans les semaines qui suivront le changement d'url, je procéderai à la bascule totale du site dans un nouvel environnement qui sera, je l'espère, plus convivial. D'où le débat : pour administrer la bête, faut-il opter pour WordPress ou DotClear ? Tous les avis sont les bienvenus...
A plus long terme, je mettrai également en place une newsletter bimensuelle.
Merci qui ?

Comme c'est joooooooli

Eh oui, depuis vendredi, un super compteur vient embellir la colonne de droite de la page. Ce qui me permet de constater que je ne suis pas tout à fait seul sur ce blog ;-)))

Ce compteur est l'oeuvre de http://www.compteur-gratuit.fr/.

La France d'en bas, au fond, à droite

Coup de gueule

Décor : ce vendredi soir, je regarde quelques épisodes de Lost sur DVD. Madame est fatiguée et va se coucher. Je décide donc de terminer mon verre de rouge en zappant. Je tombe sur une de ces imbitables émissions de classements sur TF1. Cette fois : les 100 meilleurs sketches sur le thème de la famille. Lourd... Mais le décompte est déjà au n°2. Je dormirai mal si je n'attends pas la fin de la coupure pub pour savoir qui aura été sacré n°1.
Le verdict tombe. Grand vainqueur : "Le Noir" de Muriel Robin. Ne me souvenant plus exactement de la teneur de ce sketche qui semble tant plaire à la France, je partage cet instant de pur bonheur avec les quelques millions de téléspectateurs qui voient dans cette histoire un grand moment d'humour gaulois.
Pour ceux qui ne l'auraient jamais vu, je rappelle que Muriel Robin y joue une mère qui pète un plomb lorsque sa fille vient lui annoncer qu'elle va sa marier avec un "noir" qui s'appelle... Félix Lechat.
Dans la catégorie des sketches racistes, celui-ci occupe une place de choix. Ce n'est même plus limite limite, c'est carrément de la xénophobie revendiquée. Que ce numéro ait pu faire sourire dans les années 80 doit certainement pouvoir s'expliquer d'une manière ou d'une autre. Mais qu'en 2007, ce soit le "meilleur sketch sur le thème de la famille" a de quoi faire froid dans le dos. Hasard du calendrier ? Cette récompense que le monde enviera à Muriel Robin tombe en plein dans une campagne présidentielle où ça râtisse large à droite. Symptôme sans doute d'une France qui a toujours bien du mal à concevoir la richesse de sa propre identité, celle d'une terre multiculturelle.

Cliquez ici pour visionner le fameux sketche de la mère Robin.

vendredi 9 février 2007

Les Melvins au Primavera !

Du lourd à Barcelone...

C’est décidé : on va suivre de très près l’évolution de l’affiche du festival Primavera de Barcelone, cette année. A en juger la dernière vaguelette de confirmations, il y a fort à parier que votre hôte ira faire son petit marché printanier du côté de la Catalogne.

Outre les texans d’Explosions In The Sky, ce sont surtout les Melvins qui ont retenu toute mon attention. En effet, les papys de Seattle viendront y jouer « Houdini », soit l’un des albums les plus cultes du rock lourd et gras des années 90. L’eau me vient à la bouche rien qu’à la perspective d’entendre en live des titres comme le déchaîné « Honey Bucket » ou encore la reprise diabolique du « Going Blind » de Kiss.

Rappelons que le Primavera se tiendra à Barcelone du 31 mai au 2 juin, avec une affiche encore très sommaire mais déjà terriblement rock’n’roll : Isis, Dirty Three, Low, Pelican, Slint, Grizzly Bear, etc.

lundi 5 février 2007

Little Barrie – Stand Your Ground

Roots...

Voici le deuxième album de ce trio d’Outre-Manche, après l’excellent We Are Little Barrie, sorti il y a deux ans. A l’instar de Karate, Little Barrie propose autour d’une formule guitare-basse-batterie un rock indie teinté de blues, de jazz, mais aussi et surtout de soul et de funk.
Très épuré dans les arrangements, et s’appuyant sur une production proche du son « live » - partiellement signée par Dan « The Automator », l’un des gourous du son de Gorillaz - , ce nouvel album confirme toute l’admiration vouée à Jimi Hendrix, Otis Redding, Curtis Mayfield et aussi, dans une moindre mesure, aux Stooges. Le changement de batteur intervenu entre les deux albums n’affecte en rien l’énergie qui se dégage de ce disque tout droit sorti des seventies.
Moins punk que les Bellrays ou les Dirtbombs, Little Barrie continue avec ce deuxième album à produire des chansons rock authentiques « à l’ancienne », sans toutefois surfer sur la vague hype des Strokes ou autres White Stripes. Les amateurs d’arpèges joués sur une Gibson et sortis sur un vieil ampli à lampes vont se régaler…

Site officiel : http://www.littlebarrie.com/

vendredi 2 février 2007

Netfestival reprend du service

Netfestival est le site incontournable pour toutes celles et ceux qui désirent connaître avant tout le monde l’affiche de tel ou tel festival. Les festivals belges sont évidemment les premiers concernés, mais le site s’efforce également de proposer un catalogue assez complet des principaux événements européens.
Rumeurs, confirmations presqu’officielles ou carrément scoops tombés du camion, Netfestival a su se tailler une solide réputation ces deux dernières années en allant chercher l’info à la source (agences de booking, forums de discussion, programmateurs, groupes eux-mêmes, etc.).
Pour la cuvée 2007, le site annonce plus de photos, de vidéos et de concours, ainsi qu’un partenariat avec Télémoustique. On demande à voir…

A ajouter à vos favoris au plus vite : www.netfestival.be

jeudi 1 février 2007

The Good, The Bad and The Queen

Blurillaz mineur

Qui va se charger de dire à Damon Albarn que, s’il prenait une année sabbatique, personne ne lui en tiendrait rigueur ? Car à force de vouloir frapper chaque année toujours plus haut, toujours plus fort, il va finir pour nous exploser en plein vol, le petit Damon. Ce n’est pas grave s’il ne nous sort pas un nouveau The Great Escape tous les 6 mois…
Revenons quand même quelques instants sur ce The Good, The Bad and The Queen. Projet dream team qui rassemble autour de l’ex-leader de Blur, le batteur Tony Allen, le bassiste Paul Simonon (ex-The Clash) et le guitariste Simon Tong (ex-The Verve). Voilà pour la carte de visite.
Pour ce qui est du disque lui-même, difficile de s’enthousiasmer pour cette tentative avortée de condenser en une dizaine de plages toute l’histoire de la musique pop britannique, des Beatles à Fatboy Slim, en passant par New Order et les Happy Mondays. A force de vouloir nous dérouler le menu 10 services, le bon, la brute et la reine se rendent compte que la pause midi est presque terminée et s’empressent de passer entrée, plat de résistance et dessert au mixe-soupe. On se retrouve donc avec une bouillie indigeste, là où on se serait contenté d’un simple sandwiche. Outre le côté bâtard revendiqué, ce qui marque le plus à l’écoute de cet album, c’est l’absence cruelle du single incontestable qui aurait pu entretenir l’illusion.
Consolons-nous donc en émettant l’hypothèse suivante : The Good, The Bad and The Queen ne sont pas parvenus à canaliser leur immense potentiel sur CD. Mais c’est sur scène que leur talent fera mouche. Nul doute que les gros festivals de l’été s’empresseront de les signer. Mais la moindre erreur leur sera fatale.

Site officiel : http://www.thegoodthebadandthequeen.com/ (très bien fichu, d’ailleurs)