mardi 25 mai 2010

Tunng - And then we saw land

Prendre un coup de vieux, à deux semaines de mon 31e anniversaire, c’est aussi réaliser que Tunng en est déjà à son 4e album… alors que je n’avais même pas remarqué la sortie du 3e. C’est aussi prendre la mesure du chemin parcouru depuis ce fabuleux premier single Tale from Black sorti quelque part en… 2004. Comme si c’était hier.

Ce nouvel album de Tunng, à mon avis, c’est le meilleur jusqu’à présent. Avec ce soleil qui perce de nouveau, ce disque fait l’effet d’une douche bien glacée après une rude journée. Un truc léger qui emporte avec lui tous les soucis du quotidien. Une sorte de roulé boulé dans une prairie qui sent l’humidité et la fraîcheur d’une nuit d’été.

Cet album suit une narration surprenante. Après une entrée en matière truffée d’hymnes à la bonne humeur (Hustle et surtout Don’t look down or back), Tunng s’aventure dans des méandres moins évidents. Le côté très maîtrisé des premières compositions se dilue dans des structures qui se compliquent, qui s’éloignent des arpèges de guitare purs et durs et se dissimulent derrière quelques machines qui s’invitent là où on ne les attendait peut-être pas.

Reste le grain de voix inimitable d'un chanteur qui semble incapable de s’exprimer autrement qu’en chuchotant. Ce qui rend la musique de Tunng justement tellement… nocturne et aérienne.

A regarder : Hustle

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