samedi 10 avril 2010

High On Fire - Snakes for the Divine


Chili, Turquie, Haïti. Tremblements de terre, raz-de-marée, catastrophes naturelles en tous genres. On serait facilement tenté de pointer du doigt les dérèglements climatiques engendrés par l’homme et ses activités de plus en plus polluantes. Quelqu’un a-t-il pensé à blâmer le rock ? Quelqu’un a-t-il songé à cette éventualité ? Et si Haïti avait simplement été submergé par un fan local de High On Fire qui aurait oublié de baisser le volume avant de lancer la lecture de Snakes for the Divine ? Et si la secousse avait ouvert une brèche dans la croûte terrestre, le genre de fissure qui s’étend de Port-au-Prince à Ankara en passant par Santiago ? A méditer…

Parce que ce cinquième album de High on Fire, c’est tout simplement une bombe H en puissance. Les riffs sont surhumains : ça gueule, ça martèle, ça pousse le volume, ça transpire à chaudes gouttes sur les manches. Ce nouvel album, c’est de la brute épaisse, une production de mammouth, un son qui taille comme un rasoir à cinq lames. Cet album, c’est aussi celui qui propulsera High on Fire sur le devant de la scène internationale, puisque le groupe vient d’annoncer qu’il assurera la première partie de la tournée européenne de… Metallica.

Metal, punk, gros bras tatoués, dentition aléatoire, frocs maculés de bière et guitares maltraitées, voilà les ingrédients du disque qui aurait décollé le papier peint des murs de mon appart si ceux-ci avaient été tapissés.

A regarder :  Frost Hammer



Les liens :
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2 commentaires:

  1. ha ba c'est le guitariste de sleep.
    Ca peut pas être léger :-)

    Je trouve ça un chouia trop metal moi.
    Mais bon, difficile de juger sur un seul morceau.
    Au fait, je comprends maintenant pourquoi c'est le bassiste qui chante dans sleep :-)

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  2. et le bassiste de Sleep, c'est devenu le bassiste de OM...

    les albums précédents de High On Fire étaient moins metal

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